Régis Jauffret, Mallarmé, Tesson, Rabelais, Rimbaud, Tchekhov, Stéphane Rose, San Antonio, Sumerset Maugham, Marx, Verlaine, Neruda, Celine, Marcel Aymé, Tranströmer, Bukowski et consorts. Voilà quelques auteurs dont nous dotâmes la bibliothèques du refuge ; de la pointure et de l'éclectisme. Hélas, pauvre de nous, notre ignorance crasse vous privait chers usagers d'un chef d’œuvre commis par un génie méconnue de la littérature française. Scandaleuse omission, manque impardonnable qu'un mystérieux donateur dans un élan d'altruisme infini choisit de combler, laissant négligemment traîner sur nos rayonnages cet ouvrage incommensurable, « Le haras des Baumugnes » de l'immense Marie Guillem dans la sublime collection Nous deux. Je ne résiste pas au plaisir de vous citer le résumé palpitant maculant la quatrième de couverture, persuadé qu'à sa lecture, des cohortes d' aficionados des belles lettres se rueront frénétiques au refuge wallon afin de dévorer le précieux ouvrage injustement négligé des béotiennes critiques littéraires du gotha parisiannau-culturau-branchouille de mes roustons : » Maud n'avait qu'une seule et unique passion, ses chevaux. Sa vie sentimentale n'était qu'un grand vide. Un jour, débarquant d'Argentine, Pablo de Estero se présenta pour occuper le poste de palfrenier. Des chevaux il savait tout et des hommes, Maud ne savait rien. » Mille mercis, reconnaissance éternelle pour toi Ô visiteur généreux qui nous permit par ta divine offrande d'élever nos esprits grossiers vers les sphères éthérées de la subtilité.

